Te revoir un jour

Auteure : Sarah Dessen

Genre : chick-lit, littérature jeunes adultes

Nombre de pages : 479 p.

Quatrième de couverture :
Après le divorce de ses parents, McLean a suivi son père et n’a plus de contact avec sa mère. Ensemble, ils n’en finissent pas de déménager : quatre villes différentes en deux ans. Chaque nouvel endroit lui donne l’opportunité de se créer une nouvelle personnalité. Mais aujourd’hui, pour la première fois, McLean a envie de rester où elle est, pour découvrir qui elle est. Dave, le garçon d’à-côté, pourra sûrement l’aider…

Mon avis :
Je suis fan de l’écriture de Sarah Dessen. Elle réussit toujours a créer de belles histoires et à nous faire ressentir de manière magistrale les émotions de ses personnages. Voilà maintenant le sixième roman que je lis de cette auteure et je n’ai jamais été déçue.

Le père de McLean est consultant culinaire. Après le divorce de ses parents, McLean choisit d’habiter avec son père, car elle en veut à sa mère de l’avoir trompé et d’avoir bousillé leur vie familiale. Elle doit donc le suivre dans différentes villes selon le restaurant auquel il est affecté  et chaque fois, McLean s’invente un personnage et prend soin de ne pas s’attacher, car elle sait qu’elle va devoir déménager. Cette fois-ci, ce sera différent, car les circonstance l »améneront à être elle-même, car malgré elle, elle s’attache et se fait des amis à Lakeview. Elle ne pourra plus fuir le passé et devra l’afronter ce qui est toujours plus difficile que la fuite. Elle apprendra d’abord et avant tout ce que c’est un vrai chez-soi. Par ailleurs, j’ai adoré cette définition que donne McLean d’un chez-soi alors qu’elle comprend vraiment ce que c’est : « Chez soi », ce n’est pas une maison ou une ville sur un plan. Chez soi, c’est là où se trouve ceux que nous aimons, là où on est tous réunis. Ce n’est pas un lieu , mais un moment, puis d’autres, qui, comme des briques, échafaudent un refuge solide que vous emporterez partout avec vous, pendant toute votre vie.» Avec le contexte actuel des familles reconstitués, je trouve cette définition très pertinente.

Également, j’ai aimé les personnages qui gravitent autour de McLean, colorés et qui sont plus que ce qu’il ont l’air au départ. Par exemple, Deb est décrit comme la jeune fille nerd et studieuse qui n’a pas d’amis au lycée. On apprend à l’aimer et découvre des choses inusités qui ne collent pas à l’image qu’on se fait d’elle dont le fait qu’elle en sait beaucoup sur les tatouages ou quelle joue de la batterie, comme quoi les apparences sont souvent trompeuses.

Finalement, il s’agit d’un roman bonbon qui se lit tout seul, parfait pour un été ensoleillé.

Mon appréciation :
9/10

Je suis maintenant rendue à quatre livres de lus pour le challenge Un été 100% Girly. Voici donc ma nouvelle grille :

4 livres lus :                                                                 

4 livres lus = Et pour tes jolis yeux, une paire de lunettes de soleil. Parce qu’une fille ça prend soin d’elle, même quand elle est plongée dans sa lecture, voici de quoi préserver tes prunelles des rayons UV. Et bien oui, comment ferais-tu pour continuer si tu incendies ta rétine, mademoiselle ?